Entre Ange et Angelofeat. Angelo Fontelli & Elizabeth DelperezElizabeth se leva. Elle descendit de son lit pour aller à l'hôpital. Aujourd'hui elle devait y aller. Lizzy avait réussi à se faire prendre en tant que Stagiaire à l'hôpital et était bien contente de pouvoir
enfin le faire. Depuis son plus jeune âge, elle rêvait d'aider les autres. Et... Même si elle est morte à seulement 22 ans, et qu'elle était un EDL, elle avait bien le droit d'avoir un boulot ! Après tout... Seule, elle ne pourrait pas s'en sortir. Elle
devait le faire, de toute manière. Et elle devait rester incognito, par la même occasion, alors... Pourquoi pas ? Elle s'était levée à 06h00, ce matin-là. Et n'avait même pas eut besoin de boire un café ! Elle avait prit de quoi manger pour la route et était partie, à pied, jusqu'à l'hôpital. Il faisait suffisement beau, pour ça. Alors... Pourquoi pas ? Lizzy arriva à l'hôpital juste à temps, car une pluie torrentielle s'était déclarée.
En même temps, elle n'avait pas vraiment eut le choix. Cela faisait à peine une semaine qu'
ils l'avait laisser descendre sur terre. D'après ce qu'elle avait put comprendre, elle devrait protéger quelqu'un (On ne lui avait rien dit. Mais... Elle trouvait ça étrange, vu qu'elle était assez jeune par rapport aux autres. Peut-être allait-elle le savoir directement ?). Personne qui, d'ailleurs, ne s'était pas encore manifestée. Qui sait, peut-être serait-ce quelqu'un comme elle ? Un simple humain destiner à être un être de lumière à son tour ? Ou encore un ou une sorcière très gentil(le) ! Lizzy ne pouvait s'empêcher de rêver de ça, de faire les cents pas et de réfléchir, même en était en train de lire et de faire la paperasse à la place des médecins. Elle suivait des études de médecines depuis une semaine et l'hôpital l'avait acceptée ! Elle souriait sans arrêts et était impatiente de pouvoir mettre en pratique ce qu'elle avait appris.
Et étrangement, tout cela ne la dérangeait pas le moins du monde. Elle aimait faire ça. Et... S'étonnait même de regretter ne pas être à l'hôpital pour aider, en pleine nuit. Elizabeth arriva tout doucement a son lieu de stage et se dirigea vers sa maître de stage pour finalement lui demander ce qu'elle devait faire, aujourd'hui. Celle-ci s'appelle Madame Straus. Elle était très gentille et la tutoyait déjà, bien que pour Elizabeth, qui avait encore ses habitudes et coutumes bien encrée en elle, il fallait qu'elle la vouvoie. Ce que la demoiselle faisait toujours.
Lizzy eut très rapidement sa réponse : elle allait faire comme d'habitude : de la paperasse. La jeune (enfin, tout est relatif, bien sûr ! ) femme se dirigea vers « son bureau » et s'y installa puis continua sa paperasse. Elle le fit pendant une bonne heure, jusqu'à ce que Madame Straus vint à elle pour l'interrompre. Faire ça ne la dérangeait pas, bien au contraire : Elle trouvait ça normal, vu qu'elle venait à peine de commencer ses études. Elle ne pensait pas avoir de stage, cette année. Seulement des petits trucs à faire, des devoirs et tout ça.
«Elizabeth !, cria tout à coups sa maître de stage, Elizabeth ! Arrêtes de bosser sur ces dossiers, j'ai... Quelque chose à te faire faire. Tu continueras après.»
La jeune femme cessa de bouger, surprise. Venait-elle d'entendre ce qu'elle croyait avoir entendu ? Un grand sourire se peint alors sur ses lèvres, tant elle était heureuse de pouvoir faire autre chose que de la paperasse.
Enfin, on lui donnait quelque chose de plus attractif à faire ! Elle posa son bic sur le bureau et se leva tout en regardant madame Straus.
«Autre chose, madame ? Quoi donc ? Et... Vous êtes sûre ? dit-elle timidement. Vous ne me demander pas souvent de faire autre chose que de la paperasse, madame. En même temps, c'est logique... Comme vous savez que je viens tout juste de commencer mes études...»
Madame Straus hocha la tête comme pour confirmer puis reprit :
«Oui, Elizabeth. Je sais tout ça.Elle s'interrompit un instant, puis reprit : Mais j'ai besoin de toi pour faire une prise de sang. Je resterai un peu avec toi mais partirai après. Je ne peux pas rester avec toi. Juste pendant les premières minutes, pour voir si tu t'en sort. Trève de bavardage ! Ranges-moi tout ça et on pourras y aller.»
Elizabeth se dépêcha de tout ranger, heureuse. Elle rangea tout dans le tiroir et se leva après avoir acquiescer. Elle sortit du local et suivit sa maître de stage. C'est vrai qu'on lui montrait souvent les autres parties de l'hôpital. Mais... On la faisait faire de la paperasse, aussi. Lizzy prenait de plus en plus l'habitude de venir ici. La plupart du temps, elle en avait marre de faire toute cette paperasse, et... Quand c'était le cas, elle allait en parler à Madame Straus et celle-ci lui montrait les marche à suivre. Elizabeth passait beaucoup de temps à observer et ses derniers jours, à faire des petits soins. Comme des prises de sang, mettre des bandages et toutes ses petites choses qui pouvait aider ses mentors. Elles se dirigèrent vers l'accueil. Un bip se fit entendre très nettement. C'était le biper de Madame Straus. Elle poussa un soupire, s’excusa auprès d'Elizabeth et alla demander à une infirmière de surveiller Elizabeth. Celle-ci poussa un long soupire. Pourquoi fallait-il qu'elle ait été appelée ? Après quelques brèves minutes, une infirmière arriva et elles allèrent [
enfin près du jeune homme.
«Le monsieur dit avoir vu un homme sur la route, nous aimerions vérifier qu'il n'ait pas eu d'hallucinations. Vous nous apporterez les échantillons au labo tout à l'heure.»
Lizzy dévisagea l'infirmière qui l'accompagnait avant d'acquiescer en silence. Elle n'aimait pas vraiment cette femme-là, bien qu'elle soit proche de tout le monde, dans cet hôpital. Et quand l'infirmière quitta la pièce, elle ne put s'empêcher de sourire légèrement. Le jeune homme quant à lui lui souriait. Elle fronça les sourcils, septique.
«J’dois encore avoir des hallucinations … ou alors vous êtes vraiment un ange ? »
Elizabeth sentit son coeur battre la chamade. Est-ce possible que... Qu'il sache ? Nooon. Elle se faisait surement des idées. Il cherchait juste à... A quoi ? Elle soupira, puis prit simplement la seringue. Elle retira le bouchon pour appuyer sur le bouton-pressoir de la seringue après lui avoir fait le garrot.
«Vous hallucinez,dit-elle en restant de marbre, Vous avez dit avoir vu un homme sur la route ? A quoi ressemblait-il?Et... Sachez que vos techniques de dragues ne fonctionnerons pas sur moi.»
Quelque chose lui criait qu'elle n'avait pas tort et qu'il ne demandait qu'à ce qu'elle craque pour lui. Enfin... Elle avait beau être un ange, ça ne voulait pas dire qu'elle devait être naïve ! De tout manière, elle voyait clair dans son jeu. Elle n'était pas née de la dernière pluie ! (Bon, justement. Elle pourrait être naïve et croire que, comme à l'époque les hommes soient de véritable gentleman mais... Elle avait fini par remarquer à quel points les hommes pouvaient être différents de son époque...)
Les femmes avaient eut le droit de votes l'année de sa naissance. Elle était née avec ce droit, avant de mourir en 1922 et de perdre l'homme qu'elle aimait jadis et aimait toujours aujourd'hui, même si elle le savait mort depuis longtemps. Elle avait tout perdu, tout. Et quelque part, elle restait optimiste. Mais était-ce prudent ? Et qui était l'homme que le jeune homme disait avoir vu ? Est-ce qu'il allait bien ? Était-il encore en vie ?
La jeune femme préfèrait rester sur ses gardes tout en aidant les autres. Elle prit jeta un oeil sur le nom du jeune homme : Angelo Fontelli. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander qui il était et ce qu'il avait
vraiment vu. Elle se concentrait sur ce qu'elle faisait en attendant sa réponse.
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